Wi-Fi, 4G, 5G, Bluetooth : qui émet quoi chez vous ?

Wi-Fi, 4G, 5G, Bluetooth : qui émet quoi chez vous ?

Vous entendez parler de Wi-Fi, 4G, 5G, Bluetooth… mais dans votre quotidien, tout ça finit par se confondre en un seul mot : “ondes”.
Pourtant, ces technologies n’ont pas exactement les mêmes usages, ni les mêmes implications en termes d’exposition.

Faisons le point, de façon simple et concrète.

Les grandes familles de signaux sans-fil

Dans un habitat, les principales sources sont :

  • Wi-Fi
    • Utilisé pour connecter vos appareils à Internet (box, routeur, répéteurs).
    • Fréquences : 2,4 GHz, 5 GHz, 6 GHz (Wi-Fi 6/7).
    • Émet dès qu’il est activé, même si vous n’utilisez pas Internet.
  • 4G / 5G
    • Liées à votre téléphone mobile et aux antennes relais à l’extérieur.
    • Puissance d’émission du téléphone variable : il émet plus fort en zone de mauvais réseau.
  • Bluetooth
    • Utilisé pour les écouteurs sans-fil, montres connectées, enceintes, claviers, etc.
    • Puissance plus faible que le Wi-Fi, mais très proche du corps (oreille, poignet, poche).
  • Autres signaux domestiques
    • Babyphones, objets connectés, box TV, consoles, etc.

Où se cachent ces signaux dans votre maison ?

Souvent, les sources sont plus nombreuses qu’on ne le pense :

  • Box Internet / routeur, parfois accompagné de répéteurs.
  • Téléphones mobiles de tous les membres du foyer.
  • Écouteurs Bluetooth, montres, traqueurs d’activité.
  • TV connectée, box TV, console de jeux.
  • Enceintes sans-fil, imprimantes Wi-Fi.
  • Babyphones, caméras, dispositifs de domotique.

Le problème n’est pas un appareil en particulier, mais le cumul de tous ces signaux, parfois 24 h/24, y compris la nuit.

Exposition : puissance, distance, durée

Pour évaluer l’impact sur votre corps, trois paramètres sont clés :

  1. La puissance d’émission
    Une box Wi-Fi émet plus qu’un petit capteur, par exemple.
  2. La distance
    Un signal faible mais collé au corps (écouteurs Bluetooth, téléphone dans la poche) peut exposer davantage une zone précise qu’une box éloignée de plusieurs mètres.
  3. La durée
    Une émission faible mais permanente peut avoir plus d’impact qu’une forte exposition très ponctuelle.

Exemple concret :

  • Écouter 3 heures de musique par jour avec des écouteurs Bluetooth dans les oreilles.
  • Dormir toutes les nuits à 50 cm d’une box Wi-Fi.
  • Téléphoner tous les jours 30 minutes avec le téléphone collé à l’oreille.

Ce sont ces situations répétées qu’il est intéressant d’ajuster.

Comment garder le confort… en réduisant le brouillard radio

L’objectif n’est pas de renoncer à Internet, mais de rendre votre usage plus intelligent :

  • Passer en Ethernet filaire ce qui peut l’être (PC fixe, TV, console).
  • Programmer l’extinction du Wi-Fi la nuit et en journée lorsque personne ne l’utilise.
  • Éviter d’avoir plusieurs réseaux Wi-Fi actifs en parallèle (box + répéteurs + “invités”).
  • Utiliser le Bluetooth uniquement lorsqu’il est nécessaire, et préférer un kit filaire pour les appels longs.
  • Éviter les écouteurs Bluetooth en continu, surtout pour les enfants et adolescents.

Mon rôle sur le terrain

Lors d’un diagnostic :

  • Je mesure les niveaux réels de ces différents signaux dans votre habitat.
  • Je vous montre quelles sont les sources principales chez vous (ce n’est pas toujours ce que l’on croit).
  • Je vous propose une organisation plus saine de votre réseau : câblage, placement des appareils, programmation du Wi-Fi, etc.

Conclusion

Derrière les mots Wi-Fi, 4G, 5G, Bluetooth, il y a surtout une question :
“De quoi mon corps a-t-il réellement besoin au quotidien, et où puis-je réduire l’exposition sans perdre en confort ?”

C’est précisément dans ce sens que je vous accompagne.

👉 Si vous souhaitez clarifier ce qui se passe chez vous et réorganiser votre réseau, n’hésitez pas à me contacter.

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Linky, panneaux solaires, voiture électrique : ce que cela change pour votre habitat

Linky, panneaux solaires, voiture électrique : ce que cela change pour votre habitat

Compteur Linky, panneaux photovoltaïques, voitures électriques…
Ces technologies se développent rapidement, souvent pour de bonnes raisons (transition énergétique, autonomie, confort).
Mais elles modifient aussi le paysage électromagnétique de votre habitat.

Voici ce qu’il est utile de comprendre.

Linky et CPL : ce qui circule dans les murs

Le compteur Linky utilise des signaux CPL (courants porteurs en ligne) pour communiquer avec le réseau. Concrètement, cela signifie :

  • Des signaux haute fréquence sont superposés au 50 Hz classique dans certains créneaux de temps.
  • Ces signaux peuvent circuler sur une partie de votre installation électrique.

Ce que cela implique :

  • Dans certaines maisons, ces signaux restent modestes et peu problématiques.
  • Dans d’autres (selon le câblage, les appareils, les filtres déjà présents, etc.), le niveau de “bruit” peut devenir inconfortable pour certaines personnes sensibles.

Avant toute conclusion, il est indispensable de mesurer.

Panneaux solaires et onduleurs

Une installation photovoltaïque comprend :

  • Des panneaux en toiture, reliés en courant continu (DC).
  • Des câbles DC qui descendent vers l’onduleur.
  • Un onduleur, qui convertit le courant en 230 V alternatif pour la maison.

Les points de vigilance :

  • Le courant continu dans les câbles peut générer des champs magnétiques si le cheminement est proche des pièces de vie, en particulier des chambres.
  • L’onduleur lui-même est un point de forte activité électrique et électronique : il vaut mieux éviter de le placer juste derrière une chambre ou un bureau.

Là encore, bien conçu et bien positionné, le photovoltaïque peut très bien cohabiter avec une approche biocompatible.

Voiture électrique et bornes de recharge

La voiture électrique introduit :

  • Des électroniques de puissance dans le véhicule.
  • Des bornes de recharge à domicile, souvent fixées sur un mur de garage ou de façade.

Points à considérer :

  • Pendant la charge, des champs magnétiques importants existent à proximité des câbles et de la borne.
  • Si une chambre se trouve juste derrière le mur où est fixée la borne, on peut avoir une exposition nocturne répétée.

Solutions concrètes :

  • Choisir soigneusement l’emplacement de la borne.
  • Éviter de faire passer les câbles de forte puissance sous un lit ou derrière un mur de chambre.
  • Vérifier, par la mesure, l’impact réel dans les pièces adjacentes.

Vous n’êtes pas “obligé de choisir” entre écologie et santé

Il est tout à fait possible :

  • d’avoir un Linky,
  • d’installer des panneaux solaires,
  • de rouler en voiture électrique,

tout en restant attentif à l’impact électromagnétique de ces dispositifs.

La clé, c’est de ne pas le faire les yeux fermés :

  • mesurer,
  • optimiser les emplacements,
  • ajouter, lorsque c’est pertinent, des filtres et aménagements.

Comment je peux vous accompagner

Je peux intervenir :

  • avant un projet (panneaux, VE, rénovation) pour vous aider à penser l’installation en intégrant la dimension CEM.
  • après coup, pour mesurer l’impact réel (CPL, champs magnétiques, RF) et proposer des ajustements.
  • en complément de votre électricien ou installateur, avec un regard santé / biocompatibilité.

Conclusion

Les technologies “vertes” et connectées ne sont pas automatiquement synonymes de pollution électromagnétique excessive, mais elles la modifient.
En combinant transition énergétique et intelligence dans l’installation, vous pouvez profiter du meilleur des deux mondes.

👉 Si vous réfléchissez à un projet Linky / PV / VE ou si vous en subissez déjà les effets, contactez-moi et parlons-en.

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pollution électromagnétique

Électro-hypersensibilité : par où commencer quand vous ne supportez plus les ondes ?

Électro-hypersensibilité : par où commencer quand vous ne supportez plus les ondes ?

Certaines personnes ressentent les ondes de manière aiguë : maux de tête, brûlures, confusion, fatigue extrême, troubles du sommeil…
Quand le corps semble “ne plus supporter” l’environnement électromagnétique, la vie quotidienne peut devenir très compliquée.

Cet article s’adresse à vous, si vous vous reconnaissez, ou si vous connaissez quelqu’un dans ce cas.

Reconnaître la réalité de ce que vous vivez

Quelles que soient les explications scientifiques (encore incomplètes), la première chose importante est de reconnaître la réalité de vos symptômes :

  • Vous ne les inventez pas.
  • Ils impactent réellement votre vie.
  • Ils peuvent être exacerbés par un environnement saturé en CEM, un système nerveux fragilisé (burn-out, stress, maladie chronique), ou d’autres facteurs.

L’idée n’est pas de vous convaincre que “tout vient des ondes” ou “tout vient de votre tête”, mais de prendre en compte l’ensemble.

Ce que la science dit (et ne dit pas)

Les études sur l’intolérance environnementale idiopathique attribuée aux CEM (IEI-EMF) montrent :

  • Des symptômes bien réels chez les personnes concernées.
  • Une difficulté à établir un lien systématique entre niveau de champ mesuré et déclenchement des symptômes, dans les protocoles en double aveugle.
  • Un rôle probable de facteurs psychologiques, du stress, de l’hypervigilance… mais aussi la possibilité que certains profils soient réellement plus sensibles biologiquement.

En clair : la situation est plus complexe qu’un simple “oui/non”.
Ce qui n’empêche pas d’agir concrètement sur l’environnement électromagnétique.

Par où commencer quand on est électro-hypersensible ?

Plutôt que de tout bouleverser en même temps, je recommande une approche par étapes.

Étape 1 : sécuriser la zone de sommeil

  • Supprimer les sources RF de la chambre (Wi-Fi, DECT, appareils sans-fil, babyphones…).
  • Téléphone en mode avion, hors de la chambre si possible.
  • Alléger les champs 50 Hz autour du lit (câbles, multiprises, lits électriques).
  • Selon les besoins, envisager un biorupteur sur le circuit de la chambre.

C’est souvent là que l’on observe les premiers changements (sommeil, fatigue, récupération).

Étape 2 : simplifier l’environnement immédiat

  • Réduire le Wi-Fi au strict nécessaire, passer en filaire ce qui peut l’être.
  • Limiter l’utilisation du Bluetooth (écouteurs, montres…) surtout en continu.
  • Éviter les expositions fortes et prolongées : téléphone collé à l’oreille, box à 50 cm du bureau, etc.

Étape 3 : réfléchir aux lieux de travail et à l’extérieur

  • Identifier les lieux qui vous déclenchent le plus de symptômes (open-space, coworking, transports…).
  • Voir ce qu’il est possible de faire : télétravail partiel, réaménagement, changement de place, etc.
  • Parfois, travailler sur l’ensemble de l’hygiène de vie (stress, sommeil, alimentation, toxiques) est nécessaire pour retrouver une meilleure tolérance.

Attention à ne pas tomber dans la spirale de la peur

Lorsque l’on souffre, il est normal de chercher des causes.
Mais se focaliser uniquement sur les ondes, en interprétant chaque sensation comme un “effet CEM”, peut renforcer l’hypervigilance et aggraver les symptômes.

D’où l’importance de :

  • garder un regard global (corps, système nerveux, environnement, émotions),
  • avancer étape par étape, en mesurant les changements,
  • se faire accompagner lorsque c’est nécessaire.

Mon approche auprès des personnes électro-hypersensibles

Concrètement, je vous propose :

  • Un diagnostic précis de votre environnement (chez vous, parfois sur votre lieu de travail).
  • Un échange approfondi sur vos ressentis, votre histoire, votre contexte.
  • Un plan d’action progressif, adapté à votre réalité et vos besoins urgents.
  • Un suivi possible pour ajuster les solutions au fil du temps.

Conclusion

L’électrosensibilité est une épreuve, mais ce n’est pas une condamnation à vivre dans la peur permanente.
En travaillant à la fois sur l’environnement électromagnétique et sur le terrain global (nerveux, émotionnel, physiologique), il est possible d’améliorer significativement votre qualité de vie.

👉 Si vous avez le sentiment d’être électro-hypersensible et que vous vous sentez perdu(e), vous pouvez me contacter pour en parler.

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CEM & vivant : abeilles, insectes, biodiversité

CEM & vivant : abeilles, insectes, biodiversité

Quand on parle des ondes, on pense souvent à la santé humaine.
Mais les champs électromagnétiques interagissent aussi avec le reste du vivant : abeilles, insectes, oiseaux, plantes…

Dans cet article, je ne vais pas vous promettre des scénarios catastrophes, ni vous dire “tout va bien”.
Je vais simplement vous montrer pourquoi la question CEM & biodiversité mérite d’être prise au sérieux.

Pourquoi les insectes et les animaux sont sensibles aux champs

De nombreuses espèces utilisent les champs naturels pour s’orienter :

  • Les abeilles et certains oiseaux utilisent le champ magnétique terrestre comme repère.
  • Certains insectes sont sensibles à des signaux très faibles, liés à la lumière, aux odeurs, mais aussi à l’environnement électromagnétique.

Deux éléments importants :

  1. Les dimensions des insectes sont parfois comparables à la longueur d’onde de certains signaux artificiels → ils peuvent interagir différemment avec les champs que nos corps humains.
  2. Leur métabolisme est souvent très rapide : de petites perturbations peuvent avoir un impact notable sur leur comportement, leur reproduction, leur orientation.

Ce que montrent certaines études (sans exagération)

On commence à voir apparaître, dans la littérature scientifique :

  • des changements de comportement de pollinisation chez certaines abeilles exposées à certains signaux,
  • des modifications de mortalité, d’orientation ou de reproduction chez certains insectes,
  • des observations d’évitement ou de modification de comportement chez certains oiseaux à proximité de certaines installations.

Rien de tout cela ne permet de dire :

“Les ondes sont LA cause principale du déclin des insectes.”

Nous savons déjà que les causes sont multiples : pesticides, destruction des habitats, pollution lumineuse, climat…
En revanche, il serait peu sérieux de prétendre que les CEM ne peuvent en aucun cas jouer un rôle, même secondaire.

Le “cocktail” auquel le vivant est soumis

Pour les pollinisateurs (abeilles, papillons, bourdons…), la réalité, c’est un cocktail de stress :

  • produits chimiques (pesticides, fongicides, herbicides),
  • monocultures, disparition de fleurs sauvages,
  • pollution de l’air et de l’eau,
  • pollution lumineuse,
  • et désormais, un environnement de plus en plus dense en signaux électromagnétiques.

Même si la contribution exacte des CEM est difficile à quantifier, il est logique de les intégrer dans la réflexion globale :
plus nous simplifions et apaisons l’environnement, mieux le vivant s’en porte.

Et dans votre jardin, votre balcon, votre quartier ?

À votre échelle, vous ne pouvez pas décider de l’emplacement d’une antenne relais.
En revanche, vous pouvez :

  • Réduire le nombre d’émetteurs inutiles à l’extérieur :
    • éviter les caméras Wi-Fi qui émettent en continu près d’un nichoir ou d’un massif de fleurs,
    • préférer des solutions filaires ou à émission ponctuelle quand c’est possible.
  • Créer des zones de refuge pour le vivant :
    • zones peu éclairées la nuit,
    • coins de végétation riche,
    • haies, fleurs mellifères, diversité végétale.

L’idée est simple :

plus vous créez des espaces calmes (lumière, bruit, ondes), plus vous donnez une chance aux insectes et petits animaux de s’y ressourcer.

Vers une “écologie” élargie : pas seulement l’air et l’eau

Pendant longtemps, nous avons ignoré l’impact :

  • de la chimie sur l’environnement,
  • du bruit sur le vivant,
  • de la lumière artificielle sur le cycle jour/nuit.

Les CEM sont, en quelque sorte, le nouveau venu dans cette prise de conscience.

On ne sait pas encore tout, mais nous savons déjà :

  • que les CEM peuvent interagir avec le vivant,
  • que certaines espèces y sont plus sensibles que d’autres,
  • que l’accumulation des stress rend les organismes plus vulnérables.

Ce que je propose dans ma pratique

Lorsque j’interviens sur un habitat, je ne pense pas uniquement aux humains.
Je garde aussi en tête :

  • les jardins,
  • les animaux domestiques,
  • parfois les ruches, les vergers, les espaces de biodiversité.

Cela se traduit par des choix concrets :

  • éviter de placer des émetteurs puissants (Wi-Fi, répétiteurs, caméras) à proximité immédiate de zones de forte activité du vivant,
  • réfléchir à une organisation des réseaux aussi sobre que possible,
  • expliquer aux habitants comment créer des zones refuges, pour eux… et pour le vivant autour.

Conclusion

Parler de CEM & biodiversité, ce n’est pas ajouter un motif d’angoisse de plus.
C’est simplement reconnaître que le vivant ne se limite pas à notre espèce, et que nos choix technologiques ont des répercussions plus larges.

👉 Si vous avez un jardin, des ruches, un terrain agricole ou un projet lié à la biodiversité, nous pouvons réfléchir ensemble à une approche plus “électro-consciente” de ces espaces.

Contactez-moi pour améliorer votre environnement électromagnétique.

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Vers une “écologie électromagnétique” du quotidien

Vers une “écologie électromagnétique” du quotidien

On parle de plus en plus d’écologie :

  • la qualité de l’air,
  • le manque d'eau et ses polluants,
  • la dégradation des sols,
  • le dérèglement climatique,
  • la biodiversité…

Mais il manque souvent un domaine au tableau :
l’écologie électromagnétique, c’est-à-dire la manière dont nous organisons nos champs électriques et électromagnétiques dans notre environnement.

Ce n’est pas un concept abstrait : c’est une façon très concrète de repenser notre rapport aux technologies.

L’écologie, ce n’est pas “tout ou rien”

Beaucoup de gens vivent l’écologie comme un dilemme :

  • soit je profite du confort moderne,
  • soit je deviens “radical” et je rejette tout.

Pour les ondes, c’est souvent la même chose :

  • “Soit j’accepte les ondes partout, c’est le progrès.”
  • “Soit je rêve de vivre dans une cabane sans électricité.”

Entre ces deux extrêmes, il y a un espace immense :

vivre avec les technologies, mais les organiser intelligemment pour respecter le vivant.

C’est exactement cela, l’écologie électromagnétique.

Trois questions simples pour devenir “électro-conscient”

Plutôt que d’entrer dans la panique ou la dénégation, on peut se poser trois questions clés :

 

  1. Où mon corps passe-t-il le plus de temps ?
    • lit,
    • bureau,
    • canapé,
    • chambre d’enfant…
  2. Quelles sont les sources principales autour de ces lieux ?
    • Wi-Fi, téléphone, box, DECT, câbles, transformateurs…
  3. Qu’est-ce qui est vraiment nécessaire, et qu’est-ce qui ne l’est pas ?
    • Ai-je besoin du Wi-Fi 24 h/24 ?
    • Ai-je besoin que le téléphone reste sur moi en permanence ?
    • Ai-je besoin d’un objet connecté pour chaque usage ?

Rien qu’avec ces questions, les priorités deviennent plus claires.

Appliquer les principes de l’écologie aux ondes

On retrouve, pour les CEM, les mêmes logiques que dans l’écologie “classique” :

  • Réduire à la source
    • Moins d’émetteurs inutiles.
    • Moins de puissance quand ce n’est pas nécessaire.
  • Ralentir et simplifier
    • Limiter le “tout sans-fil” à 100 % partout.
    • Accepter que certains usages fonctionnent très bien… en filaire.
  • Créer des zones protégées
    • Chambre, espaces de repos, lieux de soin.
    • Jardins, zones de biodiversité, lieux sensibles.
  • Choisir consciemment les équipements
    • Éviter les gadgets “connectés” sans réel bénéfice.
    • Favoriser la sobriété numérique : moins d’objets, mieux utilisés.

De la peur à la responsabilité

Une vraie écologie électromagnétique ne se nourrit pas de peur, mais de responsabilité :

  • Oui, nos choix technologiques ont un impact sur notre corps, notre sommeil, notre système nerveux.
  • Oui, ils ont aussi un impact sur le vivant autour de nous.
  • Non, nous ne sommes pas des victimes passives : nous pouvons reconfigurer notre environnement.

L’idée n’est pas de se sentir coupable, mais de retrouver du pouvoir d’action.

Ce que cela change dans un habitat, concrètement

Lorsqu’on adopte cette vision dans une maison ou un appartement, cela peut donner, par exemple :

  • Un réseau mixte :
    • Ethernet pour les appareils fixes,
    • Wi-Fi limité en puissance et en durée pour les usages mobiles.
  • Une chambre vraiment apaisée, avec une installation électrique pensée pour le sommeil.
  • Une organisation qui évite les sources fortes près des lieux de repos :
    • pas de box sur la table de nuit,
    • pas de borne de recharge juste derrière un lit,
    • pas d’appareils sans-fil dans la chambre des enfants.
  • Un usage plus conscient des technologies :
    • moins de notifications,
    • moins d’écrans inutiles,
    • plus de moments de vraie déconnexion.

Mon intention avec Hacktivation et Electro-Conscient

À travers mon travail :

  • je ne cherche pas à vous faire peur,
  • ni à vous dire de renoncer au monde moderne,
  • ni à vous vendre un énième gadget miracle.

Mon intention est de vous aider à :

  • voir ce qui est invisible (mesures, diagnostics, pédagogie),
  • comprendre ce que cela signifie pour votre corps et votre habitat,
  • transformer progressivement votre environnement pour qu’il devienne un allié, et non un stress de plus.

C’est ce que j’appelle, pour ma part, une démarche d’écologie électromagnétique.

Conclusion

Nous ne pouvons pas revenir en arrière sur l’existence des technologies sans-fil et des réseaux électriques.
En revanche, nous pouvons décider comment nous les intégrons dans nos vies, dans nos maisons, dans nos villes.

👉 Si vous avez envie d’aller vers cette écologie électromagnétique du quotidien, pour vous, vos proches, vos clients, vos salariés ou vos habitants, je peux vous accompagner pas à pas.

Contactez-moi si vous désirez un diagnostic électromagnétique puis avancer sur votre projet d'électricité biocompatible.

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Conseil en électricité biocompatible : concilier confort, santé et performance dans vos bâtiments

Conseil en électricité biocompatible : concilier confort, santé et performance dans vos bâtiments

Dans nos logements, bureaux ou écoles, on parle facilement d’isolation thermique, de qualité de l’air, de lumière naturelle…
Mais une dimension reste largement invisible : l’environnement électromagnétique créé par l’installation électrique, les réseaux de communication et tous les appareils qui y sont reliés.

Les champs électromagnétiques (CEM) font désormais partie des influences environnementales les plus répandues, et leur niveau augmente avec la multiplication des technologies sans-fil et des équipements électriques.

Mon activité de conseil en électricité biocompatible vise précisément à intégrer cette dimension dans la conception, la rénovation et l’usage des bâtiments, afin de créer des lieux plus apaisés pour le corps, sans renoncer au confort moderne.

Pourquoi parler d’électricité biocompatible aujourd’hui ?

Les grandes instances internationales (OMS, SCHEER, etc.) rappellent que les CEM sont désormais omniprésents, et qu’il reste des questions ouvertes sur certains effets possibles, notamment pour les expositions prolongées et la combinaison de multiples sources.

Les messages se résument grosso modo à ceci :

  • Aux niveaux inférieurs aux limites réglementaires, on ne dispose pas aujourd’hui de preuves fortes d’effets sanitaires avérés.
  • Dans le même temps, des signaux biologiques (stress oxydatif, effets cellulaires, certains résultats épidémiologiques) justifient de poursuivre la recherche et d’appliquer une forme de précaution raisonnée, surtout pour les personnes vulnérables.

Parallèlement, des approches issues de la médecine environnementale et de la biologie du bâtiment (Building Biology) proposent déjà des valeurs cibles beaucoup plus basses, notamment pour les chambres et les lieux où l’on passe de longues durées, afin d’offrir au corps de véritables zones de régénération.

C’est exactement dans cet esprit que s’inscrit l’électricité biocompatible :

non pas faire peur, mais réduire les expositions évitables, là où cela compte le plus.

De quoi parle-t-on concrètement ?

Quand je parle d’électricité biocompatible, je m’intéresse à plusieurs composantes :

1. Les champs électriques et magnétiques 50 Hz

Ils sont générés par :

  • les câbles sous tension dans les murs,
  • les tableaux électriques,
  • les transformateurs, certains appareils (lits électriques, radiateurs, etc.),
  • les lignes de distribution (basse et moyenne tension).

Ces champs sont souvent particulièrement présents autour des lits, des bureaux et des canapés, c’est-à-dire là où le corps reste longtemps à la même place.

2. Le “bruit” haute fréquence sur le réseau (CPL, parasites)

Avec les compteurs communicants, certains variateurs, alimentations électroniques et équipements connectés, le réseau électrique transporte parfois des signaux “parasites” superposés au 50 Hz (CPL, front raide, transitoires…).

Certaines lignes directrices (Building Biology, EUROPAEM) recommandent explicitement de réduire ce bruit dans les zones de repos et les lieux sensibles.

3. L’architecture des réseaux de communication

Wi-Fi, 4G/5G, Bluetooth, téléphones DECT, objets connectés…
Là encore, l’idée n’est pas de tout supprimer, mais de :

  • choisir le bon support (filaire / sans-fil) en fonction des usages,
  • limiter la puissance et la durée d’émission,
  • éviter les émetteurs puissants ou continus à proximité immédiate des zones de repos.

Un cadre de référence déjà structuré

Mon approche s’appuie sur plusieurs cadres reconnus :

  • La Building Biology (Baubiologie), qui étudie l’impact du bâti sur la santé et propose des valeurs cibles très prudentes pour les CEM dans les chambres et les lieux sensibles.
  • Les guidelines EUROPAEM EMF, issues de la médecine environnementale européenne, qui synthétisent l’état des connaissances et recommandent des stratégies de prévention et de réduction d’exposition, en particulier pour les personnes sensibles.
  • Les avis des grandes institutions (OMS, comités scientifiques européens), qui rappellent à la fois l’absence de preuves fortes de dommages aux niveaux réglementaires et l’importance de poursuivre la recherche dans un environnement technologique en rapide évolution.

L’électricité biocompatible se situe au croisement de ces approches :

respecter le cadre réglementaire, tout en visant des niveaux d’exposition plus bas dans les zones de vie clés, chaque fois que c’est techniquement et économiquement raisonnable.

Ce que le conseil en électricité biocompatible vous apporte

Pour les particuliers et les familles

  • Un habitat plus apaisé pour le système nerveux :
    en particulier dans les chambres, les espaces de repos et les chambres d’enfants.
  • Une réduction des expositions inutiles (Wi-Fi, CPL, champs 50 Hz) sans renoncer à vos usages.
  • Un éclairage objectif sur les priorités :
    ce qui compte vraiment chez vous, ce qui est secondaire, ce qui ne nécessite aucune intervention.
  • Un accompagnement pour intégrer ces enjeux lors de travaux : rénovation, extension, construction neuve.

Pour les entreprises et collectivités

  • Un levier concret de Qualité de Vie au Travail (QVT), complémentaire à l’acoustique, la lumière, l’ergonomie.
  • Une démarche en phase avec les enjeux RSE : santé au travail, environnement intérieur, prise en compte des personnes plus sensibles.
  • La possibilité de créer des espaces “low EMF” : salles de repos, bureaux spécifiques, lieux d’accueil de publics fragiles (salles de soin, accompagnement, etc.).
  • Une meilleure lisibilité des risques ressentis par certains salariés ou usagers (électrosensibilité, fatigue chronique, burn-out…), sans instrumentaliser ces symptômes.

Pour les architectes, maîtres d’œuvre et bureaux d’études

  • Une plus-value claire auprès de vos clients :
    proposer des bâtiments qui intègrent la dimension électromagnétique dès la conception.
  • Une aide à la coordination technique avec les BET, électriciens, intégrateurs domotique pour :
    • positionner les tableaux et les circuits,
    • penser les chambres et les zones sensibles,
    • dimensionner et organiser les réseaux de communication (Wi-Fi / Ethernet).
  • La possibilité d’anticiper une demande qui ne fera que croître dans les années à venir, à mesure que les questions de santé environnementale se généralisent.

Ma méthodologie d’intervention

Chaque projet est unique, mais la structure de mon accompagnement reste sensiblement la même.

1. Comprendre votre contexte

  • Entretien pour cerner vos besoins :
    habitat principal, projet professionnel, bâtiment neuf ou existant, présence de personnes sensibles…
  • Identification des zones prioritaires :
    chambres, salles de soin, open-space, crèches, salles de classe, etc.
  • Recueil de plans, schémas, descriptifs techniques lorsque c’est possible.

2. Mesures et cartographie des champs

Sur site, je réalise des mesures instrumentées :

  • champs électriques et magnétiques basse fréquence (50 Hz et parfois au-delà),
  • radiofréquences (Wi-Fi, téléphonie mobile, DECT, objets connectés…),
  • bruit haute fréquence sur le réseau (CPL, transitoires).

Les mesures sont interprétées à la lumière :

  • des valeurs réglementaires,
  • et des valeurs cibles plus prudentes issues de la Building Biology ou des guidelines médicales (EUROPAEM, etc.).

L’objectif n’est pas d’affoler, mais de hiérarchiser :

  • zones calmes,
  • zones moyennes,
  • zones à optimiser en priorité.

3. Plan d’action et recommandations

À partir de cette cartographie, je vous propose un plan d’action :

  • Gestes simples : déplacement de certains appareils, programmation du Wi-Fi, changement de quelques habitudes.
  • Optimisations électriques :
    • réorganisation de circuits,
    • éventuelle mise en place de biorupteurs dans les pièces de nuit,
    • choix d’appareillages moins “bruyants”.
  • Architecture réseau :
    • passage partiel en Ethernet,
    • placement optimisé des bornes Wi-Fi,
    • limitation des répéteurs et des objets connectés superflus.
  • Pour les projets neufs / gros travaux :
    • recommandations intégrées aux CCTP,
    • interfaces avec les électriciens et BET,
    • réflexion sur le positionnement des locaux techniques, des câbles de forte puissance, des onduleurs PV, des bornes de recharge VE, etc.

Chaque recommandation est argumentée (bénéfice attendu) et adaptée à vos :

  • contraintes techniques,
  • contraintes budgétaires,
  • objectifs d’usage.

4. Accompagnement des travaux & contrôle

Si vous le souhaitez, je peux :

  • vous accompagner dans le dialogue avec les artisans, architectes, BET,
  • vérifier la cohérence des devis avec les objectifs “biocompatibles”,
  • revenir mesurer une fois les travaux réalisés pour valider le résultat.

Quelques exemples de situations que je rencontre

  • Maison individuelle :
    des enfants qui dorment mal, un parent électrosensible.
    → La cartographie montre des champs élevés derrière les têtes de lit, une box dans un couloir voisin et un téléphone DECT proche.
    → Après quelques modifications simples et un travail sur l’installation de la chambre, l’ambiance nocturne est nettement apaisée.
  • Cabinet de soin / thérapie :
    lieu censé apporter du calme, mais saturé de Wi-Fi, box, routeurs, téléphones.
    → Réorganisation du réseau, création d’une salle low-EMF, amélioration du confort des patients les plus sensibles.
  • Bureau d’études / maîtrise d’œuvre :
    un projet de maison neuve ou de petit immeuble.
    → Intégration des principes d’électricité biocompatible dès la conception (positionnement des tableaux, circuits des chambres, préparation d’un réseau Ethernet), pour un surcoût limité et un bénéfice fort pour les futurs occupants.

Pourquoi faire appel à un consultant spécialisé ?

Un électricien, même très compétent, travaille en priorité sur :

  • la conformité réglementaire,
  • la sécurité,
  • la fonctionnalité de l’installation.

Mon rôle est complémentaire :

  • apporter un regard global “santé & confort électromagnétique” sur le bâtiment,
  • traduire les recommandations issues de la recherche environnementale et de la Building Biology en solutions concrètes,
  • faire le lien entre vos besoins, le ressenti des occupants et les contraintes techniques.

En résumé

L’électricité biocompatible, ce n’est pas un luxe ou une lubie :
c’est une manière d’actualiser nos façons de concevoir et d’utiliser les bâtiments, dans un monde où les CEM font désormais partie du paysage environnemental.

  • Vous êtes particulier et vous souhaitez un habitat plus apaisé pour votre famille ?
  • Vous êtes entreprise ou collectivité et vous voulez intégrer cette dimension dans votre démarche QVT / RSE ?
  • Vous êtes architecte, maître d’œuvre ou BET et vous cherchez un partenaire pour intégrer l’axe “santé électromagnétique” à vos projets ?

👉 Je peux vous accompagner, du simple état des lieux jusqu’à l’intégration complète de l’électricité biocompatible dans vos nouveaux projets.

📩 Parlons-en : Contact

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